« Que le coupable lève la main face aux risques de nuisances atmosphériques de notre village conséquences de décisions prises à la légère » demandent Jacques Nain et l'équipe Choisir Sauvian 2019-08-11 08:20
Oui ! Défendons notre environnement !
« Que le coupable lève la main face aux risques de nuisances atmosphériques
de notre village conséquences de décisions prises à la légère »
demandent Jacques Nain et l’équipe Choisir Sauvian
En 2006, la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée décidait le Schéma Directeur d’Assainissement.
Entre le 18 mai et le 19 juin 2015, une enquête publique s’est tenue sur le projet d’incinérateur de boues et graisses au sein de la station d’épuration de la plaine Saint-Pierre de Béziers.
Durant toutes ces années, l’OMESC, Organisation de Médiation en Environnement Santé et Consommation, association agréée Environnement n° 2003-1-539, n’a cessé d’alerter sur les conséquences néfastes de ce projet d’incinérateur pour les populations.
À l’époque déjà, dans un article du lundi 2 novembre 2015 publié par Midi-Libre, en sa qualité de principal initiateur du projet, le maire sortant de Sauvian défendait bec et ongles la création de cet incinérateur. En réponse à la question sur la dangerosité des fumées, il affirmait avec un certain toupet « l’absence de risque ».
La formule basique mais confortable détournait le problème alors que les membres de l’OMESC prévenaient les élus, et notamment le maire sortant de Sauvian, sur les conséquences des rejets de particules d’une cheminée de 22 mètres de hauteur et de 60 cm de diamètre, sur les odeurs liées à l’exploitation de l’incinérateur et sur les risques divers en regard de l’hygiène, la sécurité et l’environnement (risques HSE).
Le 30 novembre 2018, en sous-préfecture de Béziers, lors de la réunion de la Commission du Suivi des Sites (CSS), les membres de l’OMESC réitéraient leurs interrogations en sollicitant, entre autres, une étude exhaustive de solutions alternatives et innovantes. Le maire sortant de Sauvian ne voulait rien entendre !
En effet, ce projet d’incinérateur date des années 2009/2010 aussi, en une décennie tant les retours d’expériences sur ce type d’installations que les progrès technologiques laissent à penser que la recherche d’une solution bien meilleure serait la bienvenue en matière de respect de l’environnent.
Aujourd’hui, vis-à-vis de cet incinérateur, l’inconscience du maire de Sauvian autant que son jusqu’auboutisme, passe outre l’écoute et le dialogue de la Commission du Suivi des Sites (CSS) pourtant véritable lieu de débats et de consensus entre les décideurs et les associations agréées en environnement notamment en regard du PPRT, Plan de Prévention des Risques Technologiques.
En la matière, on notera que bien qu’élu, le maire sortant de Sauvian reste un profane du sujet et que sa conception obstinée est très éloignée de celle soutenue par de nombreux scientifiques et chercheurs en médecine qui s’opposent à ce type d’incinération des déchets.
Le professeur Dominique Belpomme, cancérologue mondialement connu, indique : « Un incinérateur, c’est comme des milliards de cigarettes. Avec des substances toxiques, des poussières, des résidus… » Autour des incinérateurs « une surveillance épidémiologique montre chez les habitants des pathologies cardiovasculaires accrues liées aux particules fines, aux vapeurs de soufre et d’azote. Le taux de cancers augmente largement. Il y a des malformations cardiaques chez les enfants. On note aussi une chute de la fertilité des couples dans les vingt kilomètres avec une baisse de la natalité » (Midi libre du 18 juin 2015, édition de Lunel).
Le professeur Charles Sultan, spécialiste d’endocrinologie au CHU de Montpellier, estime qu’il est suicidaire de vivre à proximité d’un incinérateur. L’association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse écrit que l’incinération « est une méthode de traitement des déchets unanimement condamnée par les autorités scientifiques internationales… Il faut se représenter tout incinérateur comme un brûlot géant émettant de très nombreuses poussières, en particulier des particules fines extrêmement toxiques et de plus, véhiculant des milliers de substances chimiques. L’utilisation de filtres ne constitue aucune protection efficace contre les milliers de substances CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) qu’émettent les incinérateurs ».
Gravissime ! À vol d’oiseau, Sauvian est à quelques encablures de cette structure métallique qui s’élève depuis janvier 2018 dans la plaine Saint-Pierre sur le site de la station d’épuration où sont traitées les eaux de Béziers, Sauvian, Villeneuve-lès-Béziers et Cers.
L’obstination du premier magistrat de Sauvian aura pour conséquence le rejet de résidus toxiques qui seront dispersés et respirés par les Sauviannaises et les Sauviannais dès lors que cet incinérateur brûlera des polymères !
Ces émissions polluantes dans l’atmosphère sont inamissibles : que le coupable lève la main !
Notre qualité de vie et notre santé ne doivent pas être sacrifiées par l’obstination sans borne du maire sortant.
Notre environnement ne mérite-t-il pas mieux !
Oui ! À Sauvian, avec Jacques Nain et l’équipe CHOISIR SAUVIAN, une autre politique est possible !
Pour celles et ceux qui le souhaiteraient, nous pouvons mettre à votre disposition l’article du lundi 2 novembre 2015 publié par Midi-Libre, article qui confirme si besoin était nos affirmations sur les décalrations du maire sortant de Sauvian.
Oui ! À Sauvian, avec Jacques Nain et l’équipe CHOISIR SAUVIAN, une autre politique est possible !
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